Famille BROUSSAUDIER
C'est sur ce terrain tout près du centre bourg de Chassenon et sur l'emplacement de l'Odéon romain qu'était installée la famille.
Les Broussaudier ...

L'église NotreDame de Grenord. À l'intérieur se trouve la pierre tumulaire de Jourdain II, sire de Chabanais.
La terminaison -or (graphiée indifféremment -ord, -ort ou -ors dans différents toponymes français) s'explique généralement par la contraction des éléments gaulois -o-ritu-, sur ritu «gué ». Le -o- provient de la voyelle finale de *Greno- ancien nom de la rivière Grêne qui passe à Grenord, d'où le sens global de « gué sur la Grêne ». Autrefois, le village se nommait Grenord-l'Eau, car il était entouré de sources et de ruisseaux.
Les racines des Broussaudier sont solidement ancrées en Charente Limousine. Notre branche prend naissance dans le village de Saint Maurice des Lions (Sent Maurzis) puis dans le village de Grenord qui fait partie maintenant de la commune de Chabanais, et plus tard dans les villages de Chirac, Chabrac, Chassenon, Étagnac.
Le patronyme Broussaudier trouve son origine dans un lieu de végétation basse et mal contrôlée, de type ronces ... En fait, un lieu peu dégagé et pas très bien entretenu. Il existe un lieu-dit à la sortie de Chabanais qui se nomme "La Broussauderie".
Carte de la région de Charente Limousine concernant les familles BROUSSAUDIER, BESSE et TRARIEUX.

Chirac - L'église Saint Pierre
L'église Saint Sébastien à Chabanais dont il est question dans les actes, n'existe plus. elle était située plus bas vers la petite rue qui descend vers la Vienne. Il ne reste qu'un calvaire sur la fontaine Saint roch dédiée à la mémoire de l'ancienne église détruite car elle était trop petite et de plus elle gênait la circulation.
L'actuelle église Saint Sébastien a été édifiée entre 1892 et 1894. La bénédiction eut lieu le 15 août 1895.
Jean BROUSSAUDIER épouse Catherine BISSERIER en 1801 à Pressignac. Leurs premiers enfants naissent à Pressignac au hameau de Las Gotas (les sources) qui était le lieu d'origine de leur mère. Mais par la suite le couple s'installe à Étagnac dans le hameau de Beaulieu, près de la Vienne non loin du pont de Pilas. On remarque que leur fille Catherine, elle, naît à Chassenon.
Jean était scieur de long. Il faut préciser que dans les actes de mariage de ses descendants ils sont notés comme cultivateurs jusqu'à Jacques né en 1870 alors que ma mère m'a dit qu'il était lui aussi scieur de long. Il semble donc qu'ils gagnaient leur vie en effectuant les deux métiers. D'ailleurs, le terme « cultivateur » peut désigner une agriculture vivrière, ce qui ne les empêchait pas de louer « leurs bras » le cas échéant.
La famille s'installe donc à Chassenon où Jean BROUSSAUDIER fils épouse en 1831 Madeleine TURMAUD dont c'était le second mariage.
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Chassenon date du XIVe siècle.Elle est construite en pierre de météorite (météorite de Rochechouart) comme les thermes
Vers 1901, Jacques Broussaudier, cultivateur et scieur de long, "monte" à Paris avec sa femme Julie RAYNAUD et sa fille Marie née en 1899, vraisemblablement sur les conseils d'un lointain cousin de Chassenon, Jacques Larue. Il devient facteur et sa femme concierge.

La cueillette du muguet au bois de Chaville ... La famille Broussaudier vers 1930 ... à droite, Jacques Broussaudier. À côté, sa fille Marie, son gendre André Bourgois et Julie Raynaud son épouse.